Jeunes reporters pour la paix



Pour le sociologue Johan Galtung, considéré comme le fondateur des études sur la paix, la traditionnelle couverture médiatique des conflits déforme la réalité et favorise les réponses violentes conformes à la propagande. Il propose une feuille de route alternative, pour donner à la société dans son ensemble, l’opportunité de connaître et évaluer les options de sortie de crise par la non-violence.

Dès les années 1970, Johan Galtung observe une tendance des journalistes à confondre conflit et violence, n’évoquant un conflit qu’aux travers des actes violents qu’ils suscitent. Ils donnent plus facilement la parole aux élites qu’aux personnes plus vulnérables et se concentrent sur qui l’emportera. Rarement les causes éloignées tant géographiquement que temporellement sont évoquées, rarement les éventuelles solutions non-violentes sont mentionnées… comme si un journaliste devait traiter d’une maladie sans évoquer d’autres moyens d’y remédier que ceux plus violents encore que la maladie elle-même. De sorte que les solutions « douces » sont méconnues, les solutions « dures » surestimées, et les responsabilités unidirectionnelles.

Le « journalisme de paix » propose de repenser les rapports entre le journaliste et ses sources d’information, les conflits qu’il couvre et les conséquences de l’information qu’il délivre. Il met à la disposition des journalistes une série d’outils issus des études sur la paix et les conflits pour laisser plus de place aux solutions non-violentes et à la créativité. Si son objectif est louable et se retrouve dans la majorité des codes éthiques de journalisme, il reste rarement mis en œuvre.

Le programme des jeunes reporters pour la paix se concentre à former les jeunes journalistes pour donner la parole aux plus vulnérables en mettant en vue les efforts qui sont fourni et les dynamiques qui sont impulsé au niveau des communautés locales pour la construction de la paix et la promotion de la culture du vivre-ensemble.









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